Grève interprofessionnelle

J'entends dire sur le quai... "Encore une grève dans les transports"...

Non, pas seulement, la mobilisation est plus large.
Les questions défilent dans nos petites têtes et envahissent les wagons? Dans quelques années, que va-t-il advenir de nous, nos enfants, nos parents, nos proches, nos collègues?

- Travail ou pas?
- Retraite ou pas
- Ecole ou pas?
- Enseignement digne de ce nom ? Lequel
- Service publics? Lesquels?
- Des hôpitaux? Où ça?

Comme disait ma voisine ce matin, serrée contre mon dos:
"Aujourd'hui, on s’engage dans une impasse, on déconstruit!  Au lieu de raccommoder le pull, on le détricote !... Et on en fera quoi après de la pelote de laine??? Qui va reprendre les aiguilles si on les a pas perdues entretemps!"

Comments

[Taupat]

Et oui ;il est là le problème,tout le monde parle de tout mais ne fait rien.
Tous à constater,faire l'inventaire des pertes, éventuellement compatissants.
Alors à un moment descendre du train ,déjà sur le quai et puis ensuite dans la rue pour dire que ça suffit.Que ce train qui passe surchargé en laissant un maximum de gens sur le quai où au bord de
la route ça n'est plus possible.
On va droit dans le mur...

[Taupat]

Tous concernés mais pas tous conscient de l'être.Et pourtant qui n'a pas retrouvé son gamin sans cours de la journée,qui n'a pas fait la queue aux urgences durant des heures pour regarder affluer
la misère du monde,qui n'a pas déjà assister à la détresse de personnes agées démunies et tous ces gens qui nous entoure sans travail et sans espoir d'en retrouver.
L'impasse nous y sommes que faire;détruire le mur qui nous cache l'horizon , machines arrière toutes ?
Détricoter le pull mais attention en avril ne te découvres pas d'un fil...et ne sommes nous pas déjà à poils?

[Lili]

Hé oui!


Le problème du remplacement des profs, on en parle dans les transports... quand Catherine et Sandrine se scandalisent pour leurs chères têtes blondes brunes ou rousses


Le manque de personnel dans les hopitaux, on en parle dans les transports quand Monique raconte à Paulette (ou encore Gaston et Pollux...) l'intervention de Ginette ou Bernard


Le chômage, on en parle dans les transports, lorsque Paul s'inquiète auprès d'Henriette de futurs licenciements


Et puison en parle aussi du printemps qui nous fait une fausse joie... lorsque Jean Claude se justifie d'avoir ressorti sa veste polaire,auprès de Marie-Thérèse!


 

[dibo]

beaucoup de questions malheureusement même pas existentielles!!! quel monde va t'on laisser à nos enfants? une fournaise? une poubelle? un désert à la mad max? Il serait temps de prendre en main
notre destin....si c'est pas déjà trop tard....

[Lili]

Tout ça à la fois non?